Pour aller loin, il faut savoir ménager sa monture. Et ménager sa monture commence par prévoir ce que l’on souhaite en faire. Dans cette logique, une certaine planification semble inéluctable : planifier ses objectifs, ses pics de forme ou tout simplement prévoir son organisation au quotidien. Mais dans quel but ? Et comment s’y prendre ? Loin de moi l’idée de vous laisser ici une recette miracle ou LA solution, mais simplement quelques notions qui peuvent me paraître intéressantes à exposer.
1) Pourquoi je cours ?
Et oui c’est bien là, la notion essentielle. À chacun son objectif, son ambition. Que l’on court pour la performance, le bien-être ou encore pour la forme ou pour les formes, toutes les raisons sont possibles et louables à condition que l’on soit en harmonie avec soi-même et que l’on ne se mente pas.
Une fois la réponse à cette interrogation trouvée, se fixer un objectif abordable est la meilleure des solutions pour se motiver au fil de l’année.
2) Planifier… Oui, mais pourquoi ?
Que cela soit à court, moyen ou long terme, il est bon de se donner une direction et de tenter de s’y tenir en faisant fi des aléas et des embuches rencontrées. Car oui, mener à bout une planification et atteindre un but que l’on se fixe, est loin d’être un long fleuve tranquille.
3) Comment ?
Dans une vie, rythmée par nos multiples activités et dans laquelle vous ajouterez un objectif sportif, il faudra certainement faire des choix et vous n’échapperez pas à une certaine organisation du quotidien.
Quelques petits trucs et astuces qui peuvent vous aider dans votre organisation, une fois votre objectif fixé :
– Prévenir ses proches
Votre organisation peut ne pas forcément convenir à votre entourage. Parfois, il faudra savoir faire des concessions mais celles-ci ne doivent pas être à sens unique. Savoir prendre du recul est nécessaire. Vos proches accepteront plus facilement un chamboulement du rythme quotidien si les règles au départ sont claires et bien établies pour tout le monde ou bien si celles-ci sont sur une période donnée.
– Avoir son équipement toujours à proximité
À l’image d’un superman ou d’une wonder woman qui laisse découvrir en deux temps trois mouvements toute sa panoplie. Soyez réactif et optimisez le petit créneau dans votre emploi du temps. Ne cherchez pas forcément à tout prix, le super créneau, soyez opportuniste. Mieux vaut un footing de 40 minutes entre 12h00 et 14h00 qu’une pause de 2h00 non productive. Un bon entraînement peut largement tenir en moins d’une heure, douche comprise !
– Fixer des horaires et des rendez-vous running
Pour garder votre motivation intacte, fixer des rendez-vous avec vos potes ou copines runner. L’émulation est parfois préjudiciable si l’on se retrouve être le maillon faible à chaque sortie, mais se servir d’une dynamique de groupe pour palier une petite baisse de motivation n’a jamais fait de mal au moral.
– Anticiper et prévoir
Se lever 1 heure avant votre heure de lever habituelle est un bon moyen pour caler un entraînement sans empiéter sur votre journée. Préparer ses affaires la veille. Anticiper chaque petite chose pour ne pas avoir à gérer cette logistique le jour-j. Gagner également du temps sur la pause déjeuner, ou comment vos lunch box deviennent vos meilleures alliées : gain de temps, nourriture healthy, bref, le combo d’une pause de midi optimisée…
– Rendez-vous compte de vos progrès
Les carnets d’entraînement ne sont pas réservés aux pros ou aux élites. Tenez le vôtre à jour en y annotant les petits détails qui vous tiennent à cœur, pour vous permettre de visualiser vos progrès.
Bien entendu tous ces conseils sont loin d’être exhaustifs et la course à pied doit avant tout rester un plaisir simple, abordable et être votre soupape de décompression.
Toutes ces petites choses à mettre en place ont un seul et unique but : faire le plein d’endorphines !
Thomas
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