Hello la bento family !
Ce mois-ci, je vais vous raconter mon aventure « Only See Great », un reportage présenté sur Amazon Prime Video et BeIn en septembre dernier, auquel mon équipementier Puma m’a permis de participer.
Alors, si vous me le permettez, je vous emmène avec moi dans les coulisses du tournage !
Allez hop, 3-2-1 c’est parti !
J’ai eu l’honneur de faire partie du casting de cette série documentaire sportive de trois épisodes avec Usain Bolt, Florent Manaudou, Alan Saint-Maximin et Flora Gueï.
Lorsque nous avons commencé les tournages, le sujet du documentaire était « Comment des athlètes de haut niveau se préparent à la plus grande compétition sportive mondiale dans leur discipline de prédilection ».
Puis, confinement et report de l’évènement obligent, le sujet a été remanié pour traiter de « comment des athlètes qui préparent l’une des compétitions les plus importantes de leur carrière, vivent un chamboulement de situation pareil en continuant de s’entrainer et de rester motivés avec le confinement et leur rêve qui s’éloigne ».
Le tournage
Tout d’abord, étant des athlètes de sports différents qui s’entrainent dans des villes et des pays différents, nous n’avons jamais pu tourner ensemble. L’équipe de production s’est déplacée dans nos lieux d’entrainements respectifs. Donc non, à mon grand regret, je n’ai jamais pu tourner avec ces quatre autres athlètes que vous connaissez tous, ni même avec Usain Bolt ! Malgré cela, cette aventure a été très riche et j’ai eu beaucoup de plaisir à la vivre.
L’équipe de tournage est venue me filmer deux fois sur Mâcon, où je jouais en club de basket traditionnel de 5×5, une fois à l’INSEP pendant le rassemblement avec l’équipe nationale de 3x3 et une fois à La Roche-Blanche – mon village d’origine, situé à côté de Clermont-Ferrand – en sortie de confinement.
Cela m’a permis de vivre cinq périodes de tournage différentes durant lesquelles le producteur et son équipe m’ont suivie, au rythme de mes journées, pour être au plus proche de la réalité. Il s’agissait pour eux de filmer le véritable quotidien de quatre athlètes qui se préparent à une compétition sportive majeure.
Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est que les centaines d’heures d’images prises au cours de ces cinq périodes par l’équipe de tournage se sont vues remaniées, coupées, écourtées afin de se mêler logiquement et chronologiquement aux séquences des autres athlètes, pour au final se résumer en trois épisodes de trente minutes environ.
L’équipe de production
Sur les cinq séquences tournées, l’équipe de production se composait :
- du réalisateur, qui cherchait sans cesse à se projeter et faire le lien entre les différentes séquences de chaque athlète, ;
- d’un ou deux cameramen ;
- et même, lors d’un tournage, d’un droniste professionnel venu me filmer pour les plans extérieurs à Mâcon, notamment lorsque je cours au bord de la Saône ou que je joue au basket sur un city extérieur.
Son aisance à manier le drone à distance et pas forcément dans son champ de vision était impressionnante !
Mon ressenti avant, pendant, après « Only See Great »
Il me parait pertinent de vous expliciter ici mon ressenti lors de cette fabuleuse aventure et d’avoir bénéficié de cet accompagnement dans ma quête à la qualification pour cette grande compétition, mon rêve de gosse. En effet, il convient de préciser que, comme la plupart des sportifs, je rêvais depuis toute jeune, assise devant ma télé de la disputer un jour.
Lorsque j’ai eu l’opportunité de participer au tournage d’un documentaire avec mon équipementier sur cette course à la poursuite de mon rêve, ma première réaction était de ne pas vraiment y croire, jusqu’à ce que cela devienne véritablement concret et d’avoir la première date de tournage fixée.
Le premier jour, l’équipe de tournage venait me filmer avec mon préparateur physique sur une séance spécifique de préparation physique pour le 3X3 – discipline au travers de laquelle je m’investis dans cette quête du graal. Je me souviens que je sortais de mon entrainement de 5×5 avec mon club et que je rejoignais mon préparateur dans sa salle. Le stress montait et je ne savais pas trop à quoi m’attendre.
L’équipe de production s’est présentée et m’a tout de suite mise à l’aise en insistant sur le fait que je n’avais pas à scénariser, simplement à rester moi-même. Cet aspect a été appuyé par la présence de mon préparateur physique et l’atmosphère apaisante de sa salle, un lieu très familier pour moi. Il me suffisait d’agir comme si j’étais seule avec lui, en me concentrant sur les exercices et les tâches que je devais réaliser : des choses habituelles pour moi et que je maitrise. J’en oubliais presque que j’étais filmée.
Tout s’est donc enchainé rapidement. Les différentes périodes de tournage et le fait d’évoluer devant les caméras dans des moments de mon quotidien plus ou moins maitrisés, étaient finalement et à ma grande surprise, assez faciles.
De plus, même lors de l’interview assise où je commente les différentes étapes de mon parcours, la nouvelle du report de ce grand évènement sportif quadriennal, plusieurs caméras me font face et pourtant, je me surprends à ne pas « perdre mes moyens », balbutier ou autre. J’essaie simplement de parler avec mon cœur, mes émotions ressenties tout au long de l’aventure, et celles que je veux aller chercher en me battant pour atteindre mes rêves.
Lors de la sortie de la série, je suis allée voir les épisodes en avant-première directement au siège social de Puma à Strasbourg. Je n’ai pas échappé aux inévitables frissons et larmes aux yeux. Je n’avais qu’une hâte c’était de pouvoir partager tout cela avec ma famille, mes ami(e)s et tous les athlètes ou personnes qui ont les mêmes rêves que moi, ou d’autres rêves à aller conquérir !
Alors, comme l’écrit Antoine De Saint-Exupéry dans son adage qui ne me quitte jamais, ne dit-on pas « Fais de ta vie un rêve et de tes rêves une réalité » ?! Cela ne peut pas mieux tomber, la nouvelle collection Le Petit Prince® présentée par monbento arrive à point nommé pour m’accompagner au quotidien à la poursuite de mes rêves !