Journée mondiale de la Terre : et si l’écologie passait aussi par notre assiette ?

 

Même si notre sympathique planète mériterait d’être célébrée chaque jour, une Journée Mondiale lui est dédiée le 22 avril. Une occasion de plus de nous pencher sur nos assiettes et de trouver des astuces toutes simples pour préserver notre Terre 🙂 .

 

Qu’est-ce qui cloche dans notre relation avec la nourriture ?

 

Les « Je t’aime, moi non plus » ! : Selon l’OMS 1/3 de la nourriture produite dans le monde est perdue ou gaspillée (1). Une autre étude ajoute qu’environ 1,2 millions de tonnes de nourriture encore consommable serait jetée chaque année par foyer, soit environ 20kg par personne. La faute à notre exigence de produits parfaitement beaux, à la surévaluation de notre appétit et à notre manie de jeter un peu trop rapidement les aliments qui ne nous font plus envie… Ca fait réfléchir quand même !

 

L’amour déraisonnable : La production d’un steak de bœuf nécessite autant d’énergie que l’éclairage d’un foyer pendant 70h. Un pot de yaourt à la fraise peut, lui, parcourir plus de 9000km si l’on prend en compte le trajet de chacune des matières premières (fraises, lait, levures, sucre, pot, couvercle, étiquettes… ) jusqu’à notre maison (2). Pourtant, nous n’imaginons pas nous en passer! 


La surprotection : Dans chaque foyer, la quantité d’emballage représente 30% du poids et 50% du volume des ordures ménagères (3). Et oui, nos petits plaisirs alimentaires, c’est bien protégés de l’air, de l’humidité et des chocs que nous les aimons !

 

 

 

Quelques gestes simples pour préserver notre jolie nature

 

1/ Ne pas confondre DLC et DDM (anciennement DLUO)

La DLC (date limite de consommation), c’est la date à laquelle les produits sont périmés ; la DDM (date de durabilité minimale), elle, correspond à la date à partir de laquelle le produit peut avoir perdu certaines de ses qualités (mais peut parfaitement être mangé !!). Alors mettons en avant dans notre frigo et dans nos placards les produits dont la DLC est la plus proche pour les consommer en priorité et ne jetons plus systématiquement les aliments à la DDM dépassée. 


2/ Faire une liste de course maligne

Avant chaque session courses, jetons un œil à nos stocks et anticipons nos menus pour n’indiquer sur notre liste que ce qu’il nous manque vraiment ! Nous préserverons ainsi Mère nature et notre porte-monnaie !

 

3/ Privilégier les fruits et les légumes locaux et de saison

Meilleurs, moins chers, bons pour l’économie locale et effectuant un trajet plus court (donc moins de CO2 rejeté !), c’est une action 100 % positive pour tout le monde. Et interdiction de juger sur le physique 😉

Pour des idées recettes de saison, direction l’appli avec au menu un smoothie aux fruits rouges et une salade grecque !

 

 

 

4/ Goûter les protéines végétales !

En remplaçant certaines protéines animales par du tofu (pourquoi pas assaisonné avec un bouillon cube de bœuf !), des légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots blancs…) ou même des micro algues (spiruline, chlorelle), nous satisferons tous nos besoins naturels en limitant notre impact sur la planète. N’ayons pas peur de manquer de protéines : les micro algues, par exemple, en contiennent 2 à 3 fois plus que la viande !


5/ Limiter les emballages

Misons sur des contenants réutilisables (sur notre shop, il y a de quoi faire ;-)), et dans les rayons, faisons l’impasse sur les produits suremballés (bye bye le combo bol en plastique + opercule + couverts jetables + emballage carton) ! Nous pouvons même aller plus loin en achetant des pâtes, lentilles ou encore céréales en vrac !

 

6/ Utiliser des ustensiles de cuisine et des récipients adaptés

Et si nous achetions des poêles et des casseroles vraiment adaptées à notre mode de consommation ? Pour une personne vivant seule, des petits contenants suffisent et hop : zéro risque de cuisiner en quantité trop importante !

 

7/ Emporter, congeler ou partager !

Une ou deux parts de lasagnes en trop ? Pourquoi les gâcher ? Emportons-les au bureau pour notre déjeuner du lendemain (merci le bento !), offrons-les à notre gentil voisin (+1 pour le capital sympathie) ou congelons-les pour un soir où nous n’aurons pas envie de cuisiner !  


 

 

 

8/ Adopter le doggybag*

Comme nous parfois, vous calez à la moitié de votre assiette au resto ? Demandons un doggy bag, ou mieux, apportons notre bento pour finir notre plat chez nous. Pour en finir avec les idées reçues sur cette pratique, lisez notre article dédié sur le blog.

 

9/ Recycler nos aliments !

Jardinons et cultivons notre potager (ou celui de notre voisin !) avec de l’engrais 100 % naturel en compostant les épluchures, les fruits et légumes périmés, les restes de nourriture et les déchets verts (gazons, feuilles mortes, etc). Nous réduirons ainsi la quantité de déchets à traiter et donnerons à nos plantes des aliments bons pour elles 😉

 

Bon, vous commencez quand ? Chez monbento, à nous tous, on approche les 90 % de bonne conduite. Mais promis, on va s’améliorer côté consommation d’algues et compost !

 

*Depuis l’entrée en vigueur le 1er janvier dernier de la loi de 2011 sur les biodéchets visant à limiter le gaspillage alimentaire dans les restaurants, les professionnels du secteur sont de plus en plus nombreux à proposer le doggy bag dans leurs établissements.

 

Sources

(1) http://alimentation.gouv.fr/gaspillage-alimentaire-etude

(2) http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/rac-assiette-bdef.pdf

(3) CNIID (Centre national d’information indépendante sur les déchets). Mon commerçant m’emballe durablement : 12 actions pour réduire les déchets par la réutilisation des emballage


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