Même si la discipline commence à gagner une place médiatique plus importante, et que les gens la confondent un peu moins avec le trial (à moto), la discipline mérite d’être un peu éclaircie pour les moins aguerris…
La discipline existe en quelques sortes depuis la nuit des temps… Depuis que l’homme (ou la femme…), runnings aux pieds, s’est éloigné des sentiers battus et a cherché à s’élancer vers l’horizon pour voir ce qui se passait derrière la montagne
En France, la discipline est née dans les années 90 avec des courses comme les Templiers dont l’organisateur s’est inspiré de la mythique Western States, pionnière des courses du genre aux Etats-Unis. Sans rentrer dans l’historique complet de cette épreuve elle reste la plus ancienne course de 100 miles au monde.Plus largement, la discipline correspond réellement à une tendance actuelle et à ce retour à la nature, à la simplicité.
Cela dit même si les chevauchées fantastiques vers les grands espaces ou à travers la montagne peuvent paraître simples, ces dernières nécessitent une certaine préparation qui doit être en adéquation avec les objectifs que l’on pourrait se fixer afin de prendre le maximum de plaisir runnings aux pieds.
Dans nos vies, où les journées de 24h00 sont souvent trop courtes, il est parfois bien compliqué de pouvoir caser l’ensemble de tout ce que l’on souhaiterait faire. En ce qui me concerne, je ne déroge pas vraiment à cette règle et préparer une Western ou un UTMB (Tour du Mont Blanc) nécessite une certaine organisation au quotidien pour assurer également avec la casquette de kiné ou de papa…
Au delà de l’aspect entraînement pur, courir est aussi pour moi une certaine « way of life » et participe complètement à mon équilibre. L’entraînement ne doit pas devenir un sacerdoce et je n’oublie jamais que le trail reste surtout et avant tout la chose la plus importante des choses secondaires.
Dans une semaine je cours en général entre 5 et 8 fois. A cela s’associe aussi 1 ou 2 fois du vélo qui me permet de travailler l’endurance sans que cela soit traumatisant pour les articulations. En période hivernale je mets également l’accent sur du travail de renforcement musculaire pour prévenir les éventuelles blessures.
Je m’efforce toutefois de garder un jour de repos complet par semaine afin de débrancher un peu. Le repos fait également parti de l’entraînement. Avec les années, et pour durer encore un peu (lol) j’accorde de plus en plus d’importance à l’entraînement invisible : le sommeil, les petits soins du quotidien et l’alimentation. Je ne suis pas de régimes alimentaires stricts ou farfelus mais fais surtout « attention à l’essence que je mets dans le moteur ». Ce sera peut être l’occasion d’un prochain billet. Mais n’oubliez pas que l’efficacité d’une alimentation réside dans la diversité.
Nous habitons en centre-ville et j’adore faire de bons restos avec mes amis. Mon carnet d’adresse s’étoffe petit à petit mais j’ai déjà au moins une bonne vingtaine d’adresses à conseiller 😉
Cette année, je cours à Chamonix fin Août et vais tenter de boucler ce tour du Mont-Blanc. Un beau challenge mais surtout une belle tranche de vie que je ne manquerai pas de venir vous conter à mon retour.
En attendant passez un bon été et faites vous plaisir sur les sentiers sans oublier une citation que j’ai pu chiper à l’organisateur d’une mythique course dans le Colorado : « You can do more than you think you can ».
Thomas
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